Consensus

Dans cette rubrique : les articles de références, conférences de consensus, recommandations des sociétés savantes, mises au point et protocoles en médecine d'urgence

 Mise à jour  2023 : 

ANAPHYLAXIS: A 2023 PRACTICE PARAMETER UPDATE
American College of Allergy, Asthma & Immunology
D.B.K. Golden et al. / Ann Allergy Asthma Immunol 132 (2024) 124−176

Définition : L’anaphylaxie est une réaction d’hypersensibilité systémique grave qui apparaît généralement rapidement et peut entraîner la mort. L'anaphylaxie grave se caractérise par une altération de la respiration et/ou de la circulation potentiellement mortelle, et elle peut survenir sans la présence de caractéristiques cutanées typiques, de choc circulatoire ou de respiration compromise.

2016 : PRISE EN CHARGE DE L’ANAPHYLAXIE EN MÉDECINE D’URGENCE

Recommandations de la Société française de médecine d’urgence (SFMU) en partenariat avec la Société française d’allergologie (SFA) et le Groupe francophone de réanimation et d’urgences pédiatriques (GFRUP), et le soutien de la Société pédiatrique de pneumologie et d’allergologie (SP2 A)
Ann. Fr. Med. Urgence (2016) 6:342-364

  • L’anaphylaxie est une réaction d’hypersensibilité (ou allergique) systémique, généralisée, sévère, pouvant engager le pronostic vital. Elle survient après un délai de quelques minutes à quelques heures suivant l’exposition à un facteur déclenchant.
    Elle se caractérise par l’apparition brutale d’une atteinte des voies aériennes, supérieures ou inférieures, ou cardiovasculaire potentiellement fatale. Elle est généralement, mais pas systématiquement, associée à une atteinte cutanéo-muqueuse. Des signes digestifs peuvent également être présents. Les symptômes dépendent des organes impactés et évoluent rapidement.
  • Les recommandations internationales se sont accordées sur le terme d’anaphylaxie et n’utilisent plus l’expression «choc anaphylactique» qui focalise sur l’atteinte cardiovasculaire et est responsable d’une sous-évaluation des symptômes respiratoires et digestifs, à l’origine d’un défaut de diagnostic.
  • De plus, l’identification parfois difficile d’un facteur déclenchant et la symptomatologie atypique ou rapidement résolutive participent à une utilisation insuffisante de l’adrénaline (moins d’un tiers des anaphylaxies).
  • Enfin, à la sortie de la structure des urgences (SU), une prescription de stylo auto-injecteur d’adrénaline (AIA) et une orientation vers une consultation allergologique semblent insuffisamment réalisées.
  • Ces constats mettent en évidence la nécessité de sensibiliser les professionnels de santé. De nouvelles recommandations européennes et internationales ont récemment été rédigées.
    Téléchargez ce document en PDF : Site SFMU

CONDUITE À TENIR DEVANT UNE ANAPHYLAXIE :

  • Mise en condition : éviction de l’allergène, mettre le patient en position de Trendelenburg ou assis si gêne respiratoire ou en PLS si inconscience. Oxygène à fort débit (SpO2 >95%), abord veineux et surveillance clinique des paramètres vitaux.
  • Adrénaline le plus tôt possible :

- Commencer par 0,3 à 0,5 mg en injection IM ou S/C. Enfant : 0,01 mg/Kg.
- Si échec : par titration, 1 mg dilué dans 10 ml NaCl 0,9%, à injecter 1 ml/min en IVD jusqu’au rétablissement de l’état hémodynamique.
- Si non amélioration : perfusion 0,1 µg/kg/min puis adapter selon l’évolution.

  • Remplissage : par les cristalloïdes 20 ml/Kg à adapter selon l’évolution.
  • β2-stimulants : en aérosols si bronchospasme.
  • Corticothérapie iv : action tardive sur l’allergie.
  • Antihistaminiques : d’intérêt secondaire dans les réactions anaphylactiques.
  • Surveillance de 6 à 24 heures, sortie avec consignes orales et écrites lorsque le patient est stable.

Octobre 2016 : Publications HAS-Santé

Les signes de gravité doivent être recherchés : âge de moins de 3 mois, difficulté respiratoire ou fréquence respiratoire élevée, conscience altérée, absence de réponse aux stimulations, renflement de la fontanelle, pâleur ou cyanose, cris faibles ou grognements, raideur de la nuque, conduisant généralement à un transfert vers des urgences hospitalières.
- La perception des parents doit être prise en compte.
- Trois mesures simples sont à privilégier, associées à un traitement médicamenteux : proposer fréquemment à boire, ne pas trop couvrir l’enfant, ne pas augmenter la température de la pièce. Il n’y a pas lieu d’utiliser les mesures suivantes : bain frais ou enveloppement frais, dont l’effet est modeste et transitoire, et qui peuvent majorer l’inconfort de l’enfant.
- Prescrire en monothérapie pendant les 24 premières heures un antipyrétique : le paracétamol, ou en cas de contre-indication à ce dernier, un AINS : l’ibuprofène chez l’enfant de plus de 3 mois et le kétoprofène chez l’enfant de plus de 6 mois. Les AINS ne doivent pas être utilisés en cas de varicelle, et avec prudence en cas d’infection bactérienne.
- Les règles de prescription des antipyrétiques sont les suivantes :
• choisir le médicament de première intention en fonction des contre-indications, mises en garde et précautions d’emploi
• utiliser une seule molécule en monothérapie pendant les 24 premières heures.
- Il n’existe aucun traitement préventif des convulsions fébriles.
- Il n’est pas recommandé de prescrire de l’aspirine (acide acétylsalicylique) en cas de de fièvre chez l’enfant, en raison d’un risque très rare mais potentiellement mortel de syndrome de Reye.
- Seule, une fièvre mal tolérée, malgré un traitement bien conduit pendant au moins 24 heures, nécessite une réévaluation médicale, qui seule peut juger du bien-fondé de la substitution éventuelle du médicament antipyrétique ou d’une association. Ce délai peut être raccourci chez le nourrisson de moins de 3 mois.

Lisez la suite : Fiche mémo : prise en charge de la fièvre chez l'enfant : Site Haute autorité de santé France

VOIR NOTRE ARTICLE : Fièvre et hyperthermies conduite à tenir

 

 Mise à jour 2025 : 

Prise en charge du sepsis du nouveau-né, de l’enfant et de l’adulte : recommandations pour un parcours de soins intégré.

Recommandations de bonne pratique Has-Santé 29 janvier 2025
Téléchargez le document en PDF : site Has-Santé

2016 : THE THIRD INTERNATIONAL CONSENSUS Definitions for Sepsis and Septic Shock (Sepsis-3)

Nouvelle définition 2016 du sepsis et du choc septique. ces nouvelles définitions ont été validées par l'European Society of Intensive Care Medicine et la Society of Critical Care Medicine

ANCIENNES DÉFINITIONS :

SRIS = Syndrome de Réponse Inflammatoire Systémique. Il se définit par la présence d’au moins deux des paramètres suivants:

- Température > 38 °C ou < 36 °C

- Fréquence cardiaque > 90/min

- Fréquence respiratoire > 20/min ou PaCo2 < 32 mm Hg (4,3 kPa)

- Nombre de globules blancs > 12000/mm3 ou < 4000/mm3 ou > 10% immatures

SEPSIS = SRIS + Infection. Il caractérise la réponse inflammatoire systémique à une infection et remplace le terme septicémie.

CHOC SEPTIQUE = Sepsis + Choc

NOUVELLES DÉFINITIONS SEPSIS 3 :

SRIS : terme abandonné.

Les termes sepsis sévère / grave sont abandonnés aussi.

SEPSIS = une dysfonction d’organe menaçant le pronostic vital et causé par une réponse inappropriée de l’hôte à une infection.. Tout dysfonctionnement organique inexpliqué devrait donc susciter la possibilité d'une infection sous-jacente.

SEPSIS = infection suspectée + SOFA > ou = 2

LA DÉFINITION OPÉRATIONNELLE PRATIQUE :

- Augmentation du score SOFA (Sequential Organ Failure Assessment) d’au moins 2 points lié à l’infection

Le SOFA basal est supposé être à zéro en l’absence de dysfonction d’organe, aiguë ou chronique, préexistante.

Les paramètres de ce score sont : PaO2 - Plaquettes - Bilirubine - Tension artérielle - Score de Glasgow et créatinine (voir tableau).

LE QUICK SOFA (qSOFA) :

Des critères simplifiés, utilisables hors réanimation, sont proposés en dépistage de patients pouvant avoir un sepsis:

  1. Pression artérielle systolique inférieure ou égale à 100 mm Hg
  2. Fréquence respiratoire supérieure à 22 c/mn
  3. Confusion (échelle de Glasgow inférieur à 15)

La présence de 2 critères quick SOFA (qSOFA) identifie des patients risquant d’avoir un mauvais pronostic et justifiant d’un monitorage accru, et/ou d’un traitement spécifique et/ou de prendre un avis en réanimation.

CHOC SEPTIQUE = EST DÉFINI PAR L’ASSOCIATION DE 3 CRITÈRES :

  1. Sepsis
  2. Besoin de drogues vasopressives (Catécholamines) pour maintenir une pression artérielle moyenne PAM ≥ 65 mmHg
  3. Lactates > 2 mmol/l (18 mg/dl) malgré un remplissage adéquat. l’acide lactique est le marqueur d’une hypoperfusion périphérique
Comment calculer la Pression Artérielle Moyenne (P.A.M.) ?
P.A.M. = (P.A.S. + 2 x P.A.D.) / 3
P.A.S. = Pression Artérielle Systolique en mmHg
P.A.D. = Pression Artérielle Diastolique en mmHg

Exemple : PAS = 100 et PAD = 40 Donc la PAM = 60 mmHg

RECOMMANDATIONS :
1. Le sepsis et le choc septique sont des urgences médicales, il est recommandé que le diagnostic, le traitement et la réanimation commencent immédiatement. Une échographie cardiaque sera pratiquée pour éliminer une insuffisance cardiaque.
2. Prélèvements infectieux avant antibiotiques. Des cultures microbiologiques régulières appropriées incluent toujours au moins deux ensembles d’hémocultures (aérobie et anaérobie).
3. Antibiothérapie précoce : en présence d’un sepsis ou d’un choc septique, chaque heure de retard dans l’administration des antimicrobiens appropriés est associée à une augmentation mesurable du risque de mortalité
4. Antibiotique probabiliste à large spectre pour couvrir tous les pathogènes suspectés, en IV, en bithérapie et à posologie efficace.
5. Prise en charge hémodynamique : oxygénation, remplissage avec cristalloïdes comme liquide de premier choix. Recours aux vasopresseurs avec la Norépinéphrine (Noradrénaline) comme vasopresseur de premier choix, elle est titrée pour obtenir un objectif de PAM ≥ 65 mmHg. L’Adrénaline peut être proposée en deuxième intention si les objectifs de PAM ne sont pas atteints. Ne pas utiliser la Dopamine à faible dose pour la protection rénale.
6. Ne pas utiliser l’hydrocortisone IV pour traiter les patients atteints de choc septique si une réanimation liquidienne adéquate et un traitement aux vasopresseurs sont capables de restaurer la stabilité hémodynamique. Si cela n’est pas réalisable, on peut prescrire l’hydrocortisone IV à une dose de 200 mg par jour
7. Les autres éléments de la prise en charge : ventilation protectrice, nutrition entérale précoce quand elle est possible, contrôle de la glycémie (< 11 mmol/L), titration de la sédation et mobilisation précoce.

Resumé en anglais : Recommendations Sepsis should be defined as life-threatening organ dysfunction caused by a dysregulated host response to infection. For clinical operationalization, organ dysfunction can be represented by an increase in the Sequential [Sepsis-related] Organ Failure Assessment (SOFA) score of 2 points or more, which is associated with an in-hospital mortality greater than 10%. Septic shock should be defined as a subset of sepsis in which particularly profound circulatory, cellular, and metabolic abnormalities are associated with a greater risk of mortality than with sepsis alone. Patients with septic shock can be clinically identified by a vasopressor requirement to maintain a mean arterial pressure of 65 mm Hg or greater and serum lactate level greater than 2 mmol/L (>18 mg/dL) in the absence of hypovolemia. This combination is associated with hospital mortality rates greater than 40%. In out-of-hospital, emergency department, or general hospital ward settings, adult patients with suspected infection can be rapidly identified as being more likely to have poor outcomes typical of sepsis if they have at least 2 of the following clinical criteria that together constitute a new bedside clinical score termed quickSOFA (qSOFA): respiratory rate of 22/min or greater, altered mentation, or systolic blood pressure of 100 mm Hg or less.

 Le texte en anglais est en libre accés ici :  JAMA. 2016;315(8):801-810. doi:10.1001/jama.2016.0287.

Guide de prise en charge traduction française :
Rhodes et al : Campagne « Surviving Sepsis » (Survivre au sepsis) : Guide international pour la prise en charge du sepsis et du choc septique 2016. Critical Care Medicine, Mars 2017, Volume 45, Numéro 3, 486-559

 Recommandations 2020, sepsis chez l'enfant : Surviving Sepsis Campaign International Guidelines for the Management of Septic Shock and Sepsis -Associated Organ Dysfunction in Children. Médecine de soins intensifs pédiatriques: Février 2020 - Volume 21 - Numéro 2 - p e52-e106

©2016 - efurgences 

Guidelines on the treatment of hemorrhagic shock

2015 - Recommandations formalisées d'experts

Société Française d' Anesthésie Réanimation (SFAR), Société de Réanimation de Langue Française (SRLF), Société Française de médecine d’urgence (SFMU), Groupe d’études sur l’hémostase et la thrombose (GEHT) 

L’objectif de cette RFE est d’éditer des recommandations sur la prise en charge du choc hémorragique, à la phase précoce, en pré et en intra hospitalier.

Les messages dans la prise en charge du choc hémorragie :

  1. Priorité à l’arrêt de l'hémorragie
  2. Prévenir les complications : acidose lactique, troubles de la coagulation par dilution des facteurs de coagulation, dosge et correction de l'hypofibrinémie, hypercalcémie.
  3. Prescription précoce de l’acide tranexamique (EXACYL®)
  4. Remplissage prudent avec les cristalloïdes avec notion d'hypotension permissive.Éviter les solutions hypotoniques chez le traumatisé du crâne.
  5. Administrer un vasopresseur (Noradrénaline) en cas de persistance d'une hypotension artérielle (PAS < 80 mmHg)
  6. Transfusion précoce et massive
  • Tant que le saignement n’est pas contrôlé, le remplissage excessif aggrave le saignement par une dilution des facteurs de la coagulation. Il faut limiter le remplissage au strict maintien des objectifs de pression artérielle. Administrer un vasopresseur en cas de persistance d'une hypotension artérielle (PAS < 80 mmHg). Transfusion massive pour corriger au plus vite les troubles de la coagulation.

  • Pour les patients traumatisés crâniens graves (Coma Glasgow Score < 8) en choc hémorragique, il est recommandé d'avoir un objectif de pression artérielle moyenne < 80 mmHg,
    Il est recommandé de suivre l'évolution de la concentration du lactate artériel pour apprécier le degré d'hypoperfusion et d'hypoxie tissulaire.

  • Il est recommandé d'utiliser en première intention les solutés cristalloïdes lors de la prise en charge initiale du patient en choc hémorragique.

  • Il ne faut pas utiliser de solutés hypotoniques lors de la prise en charge initiale du patient en choc hémorragique avec traumatisme crânien grave.

  • L'utilisation des spécialités à base d'HEA dans le choc hémorragique ne doit s'envisager que lorsque l'utilisation des cristalloïdes seuls est jugée insuffisante pour maintenir la volémie et en l'absence de leurs contre-indications (GRADE 1 +). La dose administrée doit être la plus faible possible et la durée d'administration la plus courte possible. Il n'existe pas assez d'études de bonne qualité pour savoir si ces recommandations doivent s'étendre aux autres colloïdes semi-synthétiques.

  • Il est recommandé de ne pas utiliser l'albumine lors de la prise en charge initiale du patient en choc hémorragique.

  • Après avoir débuté un remplissage vasculaire, il faut probablement administrer un vasopresseur en cas de persistance d'une hypotension artérielle (PAS < 80 mmHg). Il faut probablement administrer la noradrénaline en première intention. L'administration de noradrénaline est recommandée sur une voie veineuse centrale. Cependant, dans un contexte d'urgence, et dans l'attente de la pose d'un accès central, il est recommandé d'utiliser une voie périphérique.

  • L'administration de concentrés de globules rouges (CGR) apparaît raisonnable pour un taux d'hémoglobine < 7 g/dL. Il faut probablement avoir un objectif d'hémoglobine entre 7 et 9 g/dL

  • Le bilan d'hémostase doit comprendre au minimum la mesure du taux de prothrombine (TP), du fibrinogène et la numération plaquettaire. Il est recommandé d'effectuer sans retard le diagnostic et le traitement des troubles de l'hémostase.

  • Il est recommandé d'administrer de l'acide tranexamique (antifibrinolytique) dès que possible (GRADE 1 +) à la dose de 1 g en bolus intraveineux en 10 min suivi de 1 g perfusé sur 8 h chez les patients traumatisés. Il faut probablement administrer l'acide tranexamique selon le même schéma chez les patients non traumatisés en choc hémorragique (GRADE 2 +). L'administration d'acide tranexamique ne doit pas être initiée au-delà de la 3e heure suivant la survenue d'un traumatisme avec choc hémorragique (GRADE 1–).

  • Il faut probablement transfuser le plasma frais congelé en association avec les CGR avec un ratio PFC:CGR compris entre 1/ 2 et 1/1.

  • Il est recommandé de mettre en œuvre une transfusion plaquettaire précoce, généralement lors de la deuxième prescription transfusionnelle, pour maintenir la numération des plaquettes au-dessus de 50 G/L.

  • L'administration de concentrés de fibrinogène est probablement recommandée en cas de fibrinogénémie 1,5 g/L (GRADE 2 +), ou de paramètres thromboélastographiques (métriques) de déficit en fibrinogène fonctionnel (GRADE 2 +). Une dose initiale de 3 g est suggérée chez un adulte de 70 kg.

  • Le monitorage de la concentration de calcium ionisé est recommandé en cas de transfusion massive afin de la maintenir dans des valeurs normales.

 Pour télécharger ce document en PDF :site SFAR Société Française d’Anesthésie Réanimation (SFAR)

 Mise à jour 2019 : Prise en charge du traumatisme abdominal grave de l’adulte : les 48 premières heuresRéférentiel 2019 de la société française d’anesthésie et de réanimation SFAR

 

 Mise à jour 2018 : 

Prise en charge des états de mal épileptiques en préhospitalier, en structure d’urgence et en réanimation dans les 48 premières heures, SRLF et SFMU. Recommandations Formalisées d’Experts 2018 (voir notre article) (voir notre article)

 

Décembre 2014 : Société française de neurologie
Ces recommandations ont pour but d'optimiser la prise en charge de patients adultes ayant présenté une première crise d'épilepsie non provoquée.

On exclura donc la prise en charge des crises révélatrices d'un tableau clinique plus complexe (crises symptomatique aigüe révélatrice d'une éclampsie, d'une encéphalite, d'un accident vasculaire cérébral, etc...) où l'urgence réside dans la prise en charge de l'étiologie de cette crise et non pas de la crise en elle-même.
Compte tenu de la définition de l'épilepsie que nous avons retenue, le praticien peut poser ce diagnostic après un premier épisode critique et envisager, selon les cas, la prescription d'un traitement antiépileptique. Ainsi, après un premier épisode paroxystique suspect de crise d'épilepsie, le praticien devra :

  • A la phase aigüe :

• S'assurer que l'épisode paroxystique est bien de nature épileptique,
• S'assurer qu'il ne s'agit pas d'une crise d'épilepsie symptomatique aigue.

  • Dans un deuxième temps

• Essayer de définir au mieux le syndrome épileptique
• Evaluer le risque de récidive

 Pour télécharger ce document en PDF : site SFN Société Française de Neurologie