Les intoxications au monoxyde de carbone et aux gaz d’hydrocarbures menacent leurs victimes de décès anoxiques brutaux et de séquelles neurologiques graves.
INTRODUCTION
Les préjugés estimant qu’elles sont l’apanage de milieux sociaux défavorisés, utilisant des procédés de chauffage obsolètes (kanoun) et que leur fréquence diminue à la faveur du perfectionnement des moyens de chauffage ou de la qualité des combustibles, sont en grande partie erronés.
- L’usage d’appareillages plus sûrs et de combustibles de meilleure qualité (pétrole et dérivés, gaz d’hydrocarbures naturels ou extraits du pétrole), n’a pas plus réduit leur incidence. Au point où le risque concerne sans distinction, chacun d’entre nous quand l’usage des moyens de chauffage aussi sophistiqués soient-ils, aura fait fi de très simples règles de sécurités.
- Les intoxications au monoxyde de carbone restent donc une pathologie toujours actuelle, aboutissant de manière inopinée à de véritables drames humains, d’autant plus regrettables que leur prévention est plus que facile.
- On associe habituellement aux intoxications aigues par le CO, les intoxications par les gaz d’hydrocarbures naturels (méthane) ou dérivés du pétrole (butane, propane) en raison de la similitude des circonstances et des manifestations cliniques, même si les mécanismes de l’anoxie tissulaire sont différents.
©2012 - Pr Slaheddine Bouchoucha
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