Aide à la décision, calcul des scores, classification des malades
Aide à la décision dans la prise en charge des Pneumopathies aiguës communautaires
Calcul des VEMS et DEP théoriques. Calculez
Le score de Glasgow GCS permet de bien décrire l'état d'un malade en coma, à un instant donné, et de suivre l'évolution de son état de conscience. Calculez
En médecine préhospitalière, l'évaluation de la gravité d'un traumatisme chez l'enfant doit être faite rapidement. Outre les circonstances de l'accident, l'utilisation d'un score doit être rapide et simple, permettant de transmettre un bilan traumatique initial, d'orienter l'enfant et de prévenir le site d'accueil.
Les scores les plus utilisés chez l'enfant sont le score de Glasgow (GCS), le Pediatric Trauma Score (PTS) et le Revised Trauma Score (RTS). Calculez en ligne
Aide à la décision dans les thrombolyses des AVC. Calculez en ligne
Facteurs prédictifs des complications du sevrage chez l'alcoolodépendant. Ce score est à établir au moment de l'admission et à joindre au dossier médical du patient. Il s'agit d'un élément de surveillance clinique lors de l'hospitalisation ou la mise sous observation. Calculez
Score WELLS simplifié : aide à la décision du diagnostic de thrombose veineuse profonde (TVP). Calculez
Calculez la dose du N-Acétylcystéine injectable dans les intoxications par le Paracétamol (Acétaminophène). HIDONAC® (anciennement appelé FLUIMUCIL) et autres spécialités : ACÉTADOTE® - LYSOMUCIL®
Remplir la fiche après examen médical. Aide au choix de transfert vers un centre spécialisé. Voir la fiche
Décrit par Jennett et Teasdale (5) en 1974, l’échelle ou score de Glasgow (Glasgow coma scale, GCS) permet l’évaluation de l'état de conscience à un instant donné et de suivre l’évolution. Ce test est reproductible d'un examinateur à l'autre. Il peut être utilisé même par des examinateurs non médecins quelle que soit leurs expériences, tels que les secourismes ou les infirmiers.
La mesure de la profondeur du coma est faite à l'aide du score de Glasgow.
Trois paramètres à tester (Seule la meilleure réponse est notée) :
Le total du GCS est noté sur 15.
La valeur minimale du score est 3.
L'évaluation du GCS doit être répétitive, elle est le moyen le plus sûr pour surveiller l'évolution de l'état du patient en fonction du temps.
Dans l'immense majorité des cas, c'est l'évaluation de la réponse motrice qui reste l'élément le moins reproductible : type de stimuli douloureux utilisé (pression sur l'ongle ou sur les sourcils est recommandée), position du membre ou enfin difficulté d'appréciation de la différence entre retrait et flexion inadaptée.
Par ailleurs, l'introduction d'agents anesthésiques, sédatifs ou paralysants, pour la prise en charge du patient altère bien entendu la qualité de l'évaluation du score de Glasgow. La prise en compte de ces thérapeutiques dans le score attribué au patient est diverse selon les équipes, certains attribuant un score empirique, d'autres le dernier score obtenu avant sédation, ou enfin supprimant certaines réponses de l'évaluation du score.
- Puisque l'on s'intéresse à l'évaluation de l'état de conscience et non à l'état neurologique dans son ensemble, il est important tout d'abord d'éliminer un déficit neurosensoriel ou une altération périphérique de la commande : surdité, cécité, tétraplégie, en particulier.
- De la même façon, pour évaluer la réponse verbale, il faut bien entendu que le sujet ait été capable au préalable de s'exprimer verbalement, dans un langage compréhensible par l'examinateur. Ceci élimine une évaluation correcte d'un patient ne parlant aucune langue commune avec l'examinateur ou à l'inverse d'un enfant en âge préverbal.
- De la même façon, lorsqu'il existe une asymétrie de la réponse motrice, on choisit toujours la meilleure réponse motrice pour la cotation du score de profondeur de coma.
- Enfin, il faut rappeler que cette évaluation n'est qu'une description de la profondeur du coma, et que l'examen neurologique complet ne saurait en aucun cas se limiter à cette évaluation. En effet, on constate d'emblée que le score de coma de Glasgow ne prend aucunement en compte d'autres éléments essentiels de l'examen neurologique immédiat d'un patient dans le coma tels que l'examen de la réactivité des pupilles, l'examen du tonus musculaire.
- Le deuxième commentaire, plus trivial, est que tout sujet mort a par définition un score de Glasgow égal à 3. Il ne faut pas cependant conclure qu'un score de Glasgow égal à 3 témoigne du décès du patient !!!
(Clavier N., Conférences d'actualisation SFAR 1997)(1)
Ces états d'altération chronique de la conscience ou de son expression sont spécifiquement différenciés du coma qui ne comporte pas de cycle veille/sommeil, à l'inverse de tous ces autres états.
1. Clavier N.: Évaluation clinique et paraclinique d'un coma, Conférences d'actualisation SFAR 1997, p. 417-28.
2. Orliaguet G. : L'enfant polytraumatisé, Impact Médecin Hebdo, n° 301 du 24/11/1995.
3. Schmitt P. : Glasgow, échelle de tous les comas, Généraliste FMC n° 1767 du 11/04/1997
4. Simpson DA, Cockington RA, Hanieh A, Raftos J, Reilly PL.: Head injuries in infants and young children: the value of the paediatric coma scale. Child's Nerv Syst 1991;7:183-90
5. Teasdale G., Jennett B.: Assessment of coma and impaired consciousness: a practical scale. Lancet 1974, 81-4
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